top of page

Les Textes de Scieur Z

Découvrez la profondeur des textes de Scieur Z, son univers, ses jeux subtils avec la langue et les mots...

Sous les Os du Fleuve Amour...

 

Tel un chirurgien au chômage

Le charme n’opérait plus

Et sous les eaux du fleuve hommage

Mes vieux os étaient rompus

J’enfilerais des mules aux sabots des chevaux Pour que ma Walkyrie

N’entende cavalerie

Que moi, tête de mule,

j’envoie conquérir à son triple galop…

(con quérir au triple galop !)

 

Et toi, fleur délicate

M’empêchant de t’aimer

Très chère, trop chère, dans ma chair,

Chaque fois que je rat- -tais,

Mon foie et ma rate planifiaient mon cancer…

J’t’en prie, laisse couler les anneaux

Au fond du fleuve Amour

Dans l’lit, même pas défait par défaut

Par des flots du fleuve Amour

Tant pis, mieux vaut l’amour à fleur de peau Que l’amour en pot de fleur !

Entraîné par les eaux tumultueuses…

…tueuses du fleuve Amour

J’ai tenté enfin quelque chose

En « vin » de lutter toujours…

Chérie, tu as tell’ment chargé

Qu’il est temps que j’arrête mon char… …rie,

Tu m’as tell’ment charrié

Qu’il est temps que t’arrête ton chariva- -ri, Quand les eaux du fleuve avare

Charrient mon cœur avarié….

Re 7 ( pour démocratie libérale)

 

Prenez un troupeau bien bêlant

Promettez-lui ce qu’il n’aura pas

Donnez-lui des jeux et du vent

(des voeux et du vin...)

Faîtes-le voter tous les 7 ans

Vous obtiendrez une majorité... écrasante !

 

Refrain

 

Alors dormez, dormez braves gens

Oncle “Pique-sous” veillera sur vous ! 

Dormez, dormez braves gens

And Big Brother is watching you !

 

Dans le Nombril du monde 

Tant de Noms brillent immondes... :

Bill Gates, Mc Donald,

Coca Cola, Ronald Reagan,

Bouygues, Hersan, Loréal, etc... etc... Mauvaises consciences et bonnes mines

Si bonnes mines... anti-personnelles 

 

R.

 

Le Financier c’est l’seul Hobby

Qu’ils aient trouvé pour s’amuser

L’Hobby” Financier, c’est parti ! (ces partis) 

Se jouer de nous les enrichit...

A quelle sauce va t’on nous manger ? 

Comment resister au(x) “plat’d’résistance(s)” 

Quand on nous traite encore

comme... “des-cerfs” !

 

R.

 

Alors, rentrez dans la compétiton

Hooligans de toutes les nations

Match nul de la consommation

Débordez coupes du monde

“Découpe” et... mondialisation.

Les Passants

 

Parfois on laisse passer les gens

Par négligence « avec le temps… »,

Croyant leur être indifférent

Voyant leur Être différent,

Ce n’est que plus tard qu’on comprend

Avec le recul, sans l’urgent,

Que le manque nous gagne au présent

Comme en hiver, au mauvais temps… …car…

 

Faudrait savoir A chaque instant,

Que nous ne sommes que des « passants »

Sans recevoir Donner tout l’temps,

Pour durer un peu plus longtemps

Faudrait pouvoir Si seulement,

Pouvoir vivre à deux cent pour cent

Un peu d’espoir : Médicament,

Car nous ne sommes que des « patients »…

 

On courre tous après quelque chose

Cueillant des fleurs à peine écloses

Et quand on voudrait faire une pause

On a les épines, pas les roses…

Nos jours comme des bulles de savon

S’envolent et claquent en trois secondes

Marqué fragile même au-dedans

La vie se prend avec des gants… …car…

 

Nous ne sommes que des « passants »…

Oui, font les cent pas les « passants »…

Mais reprend ses droits Evidemment,

La vie qui va vers la passion

Un peu d’espoir : Médicament,

Car nous ne sommes que des « patients »…

…oui…

 

Faudrait s’asseoir Dès à présent,

Faire les cent pas, c’est pas sympa, non

L’passé passoire Omniprésent,

On peut s’en passer « dit en passant »

Allez savoir Qu’à chaque instant,

Nous ne sommes tous que des « passants »

C’est provisoire En attendant,

Quand « l’un-passe »,

l’autre est « un-patient » ! …

ou un passe-temps ?.

Trou de Mémoire

 

Parfois reviennent

A ma mémoire

Des jours de peine

Dans le trou noir

En entonnoir

En manteau noir…

 

Et c’est sans peine

Qu’apercevoir

Les lourdes chaînes

Du désespoir

Les fait pleuvoir

L’effet peut voir :

 

 

L’ombre si terne

D’une grille fermée

Porte en elle-même

L’espoir de liberté

Fiers chemins de traverse…

Traverses de chemins de fer

Voies qui me traverseraient

Comme seule celle de Léo Ferré (ferait)

 

Où donc s’achève

La vraie réalité ?

Quand les ombres même

En « nombre » nous mènent

Longues semaines

D’une vie volée

Sombre poème

D’une rime voilée

 

L’ombre si reine

D’une grille fermée

Porte en elle-même

Espoir de liberté

Fiers chemins de traverse…

Traverses de chemins de fer

Voies qui me traverseraient

Comme aussi celle d’un « Niño » Ferrer

(ferait)

 

Ne me retiennent

Ni les grands soirs

Les jours de veine

Jeux de hasard

Colin Maillart

Trous de mémoire

 

Oui, qu’en vain reviennent

Tous les grands soirs

Valses de Vienne

Deviennent trop rares

De « vie-haine » trop tard

Trous de mém...

Trous de… Trous…

Tr…

 

(« …’a y’est, j’commence à dérailler… »).

Sur la trace du Serpent

 

 

En zigzag, sinusoïde, ils escaladent les pyramides...

 

En gravissant les marches des escaliers

Tu revivras la marche des suppliciés,

Le ravissant cauchemar de l'intense passé

Se ravivera alors, là juste sous tes pieds...

 

Vêtus de noir, tâchés de sang,

Les prêtres préparent aux Dieux leurs offrandes.

Vêtus de noir, tâchés de sang,

Les prêtres préparent le coeur battant.

 

De peur que le soleil couchant ne se relève

Des coeurs encore palpitants aux Dieux sont offerts,

Tandis que le ventre de Chaac-Mool se remplit

On dépèce les victimes d'un peuple à l'agonie...

 

En zigzag, sinusoïde, ils escaladent les pyramides...

En zigzag ils se faufilent, « prêtres-astrales » en serpentine...

 

Le jour de l'équinoxe, tu pourras contempler

Avec l'ombre des marches, un serpent-escalier se former

Sur la grande pyramide de Chichèn Itza

A l'heure de leurs crimes...alors peut-être tu comprendras

 

A force de monter, te montera la fièvre

Des coeurs ensorcelés tu en boiras la sève

Et le venin goûté, si les Dieux te protègent

Te prêteront leurs secrets en coulant dans tes veines.

 

Et quand tu seras pris sous le charme du serpent

Seras-tu pénitent, consentant, repentant ?

Sous l'effet du peyotl, du mezcal, de l'encens

Remonteras-tu la pente qui serpente les monuments-serpents ?

 

Nézahualcoyotl l'avait prédit,

De tels sacrifices, un jour seront bannis.

Quetzalcoatl l'avait bien dit,

Ces sacrifices seront punis.

 

Faire don de son coeur seulement de bon coeur,

Faire don de son coeur seulement de bon coeur.

Pendu au Noyer

 

Tandis que flottent les branches mortes du noyer Que l'arbre du pendu perdu s'est déraciné,

La mandragore arbore déjà sa forme de lutin L'amante d'abord adorée se forme en putain.

 

Tandis que flottent les branches mortes du noyer Enfouie sous les flots, la blanche morte dévoyée N'a pas encore alors tout compris de son destin Aux aurores Aurore pensait trouver son chemin.

 

Tandis que frotte la blanche corde déployée

Que l'arbre trop tendu, imbus, « cédé race innée »

Semence immense répandue en graines de lupins Sentence intense du pendu s'égraine en chagrin.

 

Tandis que frotte la blanche corde déployée S'enfuit sous les faux-fuyants l'amour inconsolé Sous l'une et l'autre oubliée, bien qu'on prie s'sont rejoints

(Sous lune et l'eau trouble y est bien comprise...) Aux aurores l'horreur dansait au bout du chemin....

Deux vie nettes

 

C’que j’savais bien avant

Sur le bout d’mes dix doigts

Je “l’ l-avait” , mais dis, toi,

Sur le bout de ta langue...

Mais j’y allais sûrement

Sur la pointe des pieds

De peur de n’”pas-r’donner”

Ma langue aux “chats, t’y ments

(chattes immenses ?)

 

Refrain

Je je suis qui? Je suis

“qui... qui” est-ce que je suis ? 

Je le suivais de près

Mais là je n’le suis plus

Je suis qui ? Je suis

“qui... qui” est-ce que je suis ?

(Qui suis-je à votre avis ?)

 

Je le suivais de loin

Mais là j’l’ai perdu d’vue...

Ah, je (âge) t’en voulais tant

(Et si mes pieds dansent) Choeurs

Monde entier, mon dentier

(Mes “dents-se” déchaussent)

Que j’me les suis cassées

(Les oreilles qui grincent)

Passant ma rage”dedans”

(Quand l’arrière-train siffle)

Quand par terre je “l’avais”

(Si même il fallait)

C’est qu’en l’air je l’envoie

(Me montrer du doigt,)

Et si je l'avalais

(Polie-t’est-ce” vraie)

C’est que je l’avais là.

(Que ça n’se fait pas)

 

R.bis x2

 

Est-ce que je suis cuit ?

(Qui je suis qui, qui ?)

Est-ce que je suis cuit?) 

(Qui je suis qui, qui ?)

Est-ce je suis cui-cui ?

(Qui je suis qui, qui ?)

(Dîtes-moi qui je suis...)

Qui l’eut cru ?

Est-ce que je suis cuit ?

(Qui je suis qui, qui ?)

Est-ce que je suis cuit ?

(Qui je suis qui, qui ?)

Est- ce que suis cui-cui ?

(Qui je suis qui, qui ?)

(Toi, moi “Ris-quiqui”...)

D’être trop cru !

Les oubliés de Nosy Lava

 

Loin tout là-bas, au loin,

si loin tout là-bas...

Dans le bagne Malgache de Nosy Lava

Pour une peine d'un an,

ou parfois même d'un mois

Les bagnards oubliés, les bagnards internés

Ad vitam aeternam, jusqu'en 2000 je crois

Mourront les bras en croix, ah pourquoi?

 

Refrain  1

Albert Londres, Albert Londres

Un frère se retourne dans sa tombe

Albert Londres, Albert Londres

L'enfer mérite une nouvelle bombe ?

 

Au nom de quoi, dites moi,au nom de quoi?

Instauré par l'état français,

pays des droits (?)

Puis l'indépendance Day ayant gelé de froid

Dans la chaleur du bagne de Nosy Lava

Est ce que tout se lava? Qui donc se leva?

Faut-il qu'on l'avala? si loin tout là-bas...

 

Refrain 2

Albert Londres, Albert Londres

Ne plus supporter ça une seconde!

Albert Londres, Albert Londres

Reviens éclairer l'ombre du monde...

 

Constat dans les médias,

rien faire dans l'immédiat

Puis mettre tout à plat

sans en faire tout un plat

La honte montait en moi

en regardant tout ça

Voyant ce "show effroi",

en frissonner "des fois"

Qui leur rendra leur voix

et pour qui sonne le glas?

La tête en bas, là-bas à Nosy Lava...

 

Refrain 2

(+ "reviens briller à la "farce" du monde!")

Refrain 1

(+ L'enfer mérite une nouvelle TOMBE!)

 

Choeurs: 

Nosy Lava

Nous y voilà...

Oui, nous y voilà,

A Nosy Lava...

bottom of page